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Passions “Elles”
26 juin 2009

Provincetown, Cape Cod.

Une belle journée d'été, de celles où on se lève à l'aube alors qu'il fait déjà chaud. Nous sommes à Provincetown, Cape Cod. Ce village américain est un haut lieu estival de la communauté gay et lesbienne.

soleilNotre motel est tout près de la plage. Je me retourne et regarde ma chérie endormie. Je décide de partir faire une balade. J'ai toujours adoré admirer le soleil levant.

Simplement vêtue de mon long t-shirt blanc qui me sert de chemise de nuit je marche pieds nus vers la plage pour y découvrir bientôt  un vieux transatlantique abandonné.

Je m'assoies. J'apprécie d'avoir mes fesses et mon dos trempés par la rosée. J'observe les rares promeneurs sur le bord de mer et estime que d'où je suis, ils ne peuvent me voir. J'ouvre mes cuisses et replie mes  légèrement mes jambes. Bien adossée je ferme les yeux.

Mon sexe lisse et rose est ainsi offert aux premiers rayons de soleil et à la douce brise en provenance de la mer. C'est doux, c'est enivrant.

J'aime ces moments de solitude où mon esprit vole, s'envole au-delà de l'horizon.

Soudain, quelque chose, comme une caresse sur le haut de mon front. Je crains un insecte. J'ouvre les yeux et je l'aperçois. Elle me dit d'une voix douce: « Non! Ne bougez pas je vous en prie »

Surprise dans ma demi nudité, dans mon offrande au soleil et à la mer, je sens le rouge me monter aux oreilles.

Elle fait le tour de ma chaise et se plante devant moi. Je suis très étonnée de voir une inconnue agir ainsi. Elle est assez âgée dans la cinquantaine avancée  et son regard est doux. Pourtant alors que je fais mine de me lever celui-ci devient suppliant.

Je la regarde dans les yeux et comprends à cet instant que je ne bougerai pas. Je veux savoir.

Ses yeux caressent mes tétons qui maintenant pointent au travers mon t-shirt, scrutent les courbes de mon corps, descendent entre mes cuisses entrouvertes et m'obligeant à m'ouvrir encore plus. Je ferme les yeux, je m'abandonne à cet étrange sensation.

Une chaleur m'envahit, mon sexe suinte déjà. Mes mains caressent l'intérieur de mes cuisses et descendent vers mes lèvres que j'ouvre doucement. Ma sève s'échappe et coule vers mes fesses alors que mon bouton bondit de son antre.

Les yeux toujours fermés j'espère qu'elle se penchera vers moi, j'espère sentir son souffle sur mes cuisses, la morsure de sa bouche et la raideur de sa langue me pénétrant.

Rien de tout cela n'arrive, j'ouvre encore plus grand mes cuisses, bascule mon bassin vers moi, plonge deux doigts dans ma fente et ouvre les yeux.

Elle est encore là, penaude, ne sachant que faire et se retourne doucement pour s'en aller. Je l'ai regardé partir en continuant de me donner le plaisir que je méritais et qu'elle méritait.

PS J'ai revue cette dame le lendemain au restaurant. Elle était avec ce que je crois être son compagnon. Elle m'a adressée un sourire gêné et discret. A quoi bon lui dire que de vouloir enfin aurait été si simple avec moi.

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Commentaires
C
Oui, il s'agissait bien de Cathy.<br /> Nous avions échangé sur son blog. Fermé, dommage et plus de nouvelles.<br /> Etait ce respect des convenances ou passivité?<br /> Je ne juge jamais les autres non plus. Je me contente d'essayer de les comprendre.<br /> Tendres bisous à toi.
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C
@ Chantal<br /> Pas si mal... et plein de fautes d'orthographe!<br /> <br /> Tu parles de Catherine? Son blog est fermé! Dommage.<br /> <br /> Très dommage même. Toute une vie à respecter des convenances pour en arriver où?<br /> Bah... Il vaut mieux que je me garde de juger.<br /> Tendres bisous à toi.<br /> je prépare mes billets de demain et me prépare une petite soirée que je ne raconterai pas :-)
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C
Arrangé ou pas, ton texte est superbe de sensualité. Le fait qu'elle n'ait pas osé le rend encore plus érotique.<br /> Cette passante me rappelle une autre passante qui passait ici parfois et qui écrivait elle aussi de jolis textes où se mêlaient érotisme et regrets de n'avoir jamais osé.
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C
Je ne sais pas! Mais toi tu aurais plongé, j'en suis certaine.<br /> Bisous.<br /> ps. Faut dire que j'ai un peu arrangé le récit... mais bon, l'essentiel est là...
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C
Mais pourquoi est-ce que moi je ne croise jamais des filles comme toi ?!
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Passions “Elles”
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